L’été n’est pas que cet agréable moment d’insouciance où l’on profite des joies de la mer ou de la piscine avec ses enfants. C’est aussi la période de prédilection du « papillomavirus ». Le nom sonnerait presque « romantique » mais la poésie s’arrête là.
De quoi donc s’agit-il ?
De verrues et plus particulièrement dans cet article, de verrues plantaires. Elles apparaissent plus facilement sur les pieds de nos enfants durant l’été et doivent être traitées au plus vite, dès la rentrée.

Mais pas de panique, d’aspect certes repoussant, ce dôme est pourtant un adversaire à la portée de tous.

Connaître les facteurs de contamination…

Pourquoi les verrues s’invitent-elles sur les pieds de nos enfants alors qu’ils ont justement besoin de prendre l’air ?

Parce que les loisirs d’été, la promiscuité en vacances, les températures élevées favorisent la prolifération du papillomavirus.

Ce dernier appréciera grandement de s’installer sur un pied qui :

• aura macéré quelques temps dans des chaussettes et chaussures ;
• patauge allègrement dans toute surface aquatique y compris les aires de jeux d’eau ;
• passait par hasard sur le plancher sur lequel le virus attendait patiemment depuis quelques jours.

 À croire que le papillomavirus est fourbe puisqu’il peut parfaitement survivre plus d’une semaine avant de s’introduire sous la peau grâce à la moindre plaie, si petite soit-elle.

… pour limiter les risques :

Les verrues sont particulièrement contagieuses.
En matière de contamination, le risque zéro n’existe pas.

Quelques mesures simples permettent tout de même de le réduire :

• avis aux explorateurs et curieux en culotte courte : on ne touche pas, on ne gratte pas la verrue de quelqu’un d’autre (ni la sienne d’ailleurs) ;
• avis à ceux qui aiment s’imaginer dans les habits d’autrui : on n’emprunte pas les chaussettes et chaussures de quelqu’un qui a une verrue plantaire ;
• quid des amateurs de sensation ? Fini de marcher pieds nus, surtout dans les infrastructures sportives (gymnases, piscines etc.) ! Bonne nouvelle, la tong est intemporelle !
• votre copine vous rend visite avec son fils ? Le pauvre souffre d’une verrue plantaire ? C’est l’heure d’oser lui suggérer de protéger la verrue de son fils avec du sparadrap ;  
• on fuit l’humidité, pire encore la chaleur humide ! Et on sèche son pied aussi souvent que possible !

Trop tard, elle est bien là !

Que faire face à une verrue plantaire ?

Première question à se poser : est-elle douloureuse pour mon enfant ? Est-elle mal placée ? Va-t-elle souvent être en contact avec le sol ?

Si ce n’est pas le cas, il suffit de patienter, poser un pansement pour éviter qu’elle saigne et que le virus contamine d’autres enfants.

Dans la majorité des cas, les verrues disparaissent d’elles-mêmes en quelques mois voire quelques années.

Si l’enfant souffre à cause de la verrue, plusieurs types de traitement permettent d’accélérer son anéantissement :

• le plus « remède de grand-mère » : hacher de l’ail et déposer cette purée directement sur la verrue. Penser à mettre un pansement autour de la verrue pour protéger la peau. L’ail ainsi haché peut agresser l’épiderme ;
• au rayon pharmacie : montrer la verrue pour avis médical et demander soit une crème type « pommade cochon » ou un traitement à base d’homéopathie ;
• et du côté des spécialistes : un dermatologue pourra « brûler » la verrue grâce à de l’azote. Attention cependant, la cryothérapie, douloureuse, fait débat dans le corps médical. Certains spécialistes refusent de la pratiquer sur des enfants de moins de 4 ans. La liste d’attente est longue pour obtenir ce genre de séances. Pourquoi ne pas tester les méthodes plus douces en attendant ? Elles ont fait leurs preuves. Et il est facile d’annuler un rendez-vous.

Que ne faut-il surtout pas faire ?

Aux grands maux, les grands remèdes…ou pas !
On évite les méthodes barbares et exotiques. C’est-à-dire ?

On n’essaie pas de couper la verrue, y compris avec un coupe-ongle. Si une verrue saigne, elle s’infecte et s’étend.

On garde son briquet pour allumer les bougies à la citronnelle, sur une verrue, c’est vraiment mais alors vraiment très douloureux et inefficace.

On ne gratte pas non plus la verrue et d’ailleurs, on évite de la toucher de manière générale pour éviter de contaminer le reste de son corps.

Qui a des remèdes de grand-mère beaucoup plus naturels à partager ?